Auteur : Juliette Lagrue
Interview Epycure : les compléments alimentaires
Confinement oblige, Jérôme a interviewé en visio la jeune entrepreneure Angélique.
À seulement 26 ans, elle a lancé il y a 1 an sa deuxième boite Epycure, entourée de ses deux associés Paul-Etienne et Marc.
Découvrez son parcours, ses inspirations, l'histoire et les valeurs de sa marque.
Découvrez la co-fondatrice et l'histoire de la marque Epycure
Nestore et Angélique c'est d'abord une première rencontre liée à son tout premier projet : Amalone. Sa toute première marque de maillot de bain pour homme "résistants, festifs et responsables". En tant que co-fondatrice elle était à la recherche d'un pop-up store...
Nous la retrouvons 2 ans après, avec son nouveau projet lancé avec Paul-Etienne et Marc, il y a tout juste 1 an.
Jeune entrepreneure, dynamique
"J'ai rapidement monté mon premier projet puis mon deuxième, ça je l'avais pas trop imaginé"
L'entrepreneuriat, la jeune Angélique l'a dans la peau depuis toute petite. La dernière d'une fratrie de 5, elle a toujours souhaité "faire des trucs de grands" et travailler d'elle-même.
Son mantra pour se lancer ? Un très beau remake de Reid Hoffman, co-fondateur de LinkedIn « Si vous n’avez pas honte de votre produit, c’est que vous l’avez sorti trop tard »
"Si tu lances une version qui est parfaite c'est que tu l'as lancé beaucoup trop tard"
Comment la start-up a géré le confinement ?
"L'équipe, allez vous confiner là où vous êtes bien"
L'avantage d'une jeune entreprise comme Epycure est que la transformation digitale a été faite dès sa création. Tous les contenus pour travailler sont partagés grâce aux outils collaboratifs : Trello, Slack, Drive...
Sur l'aspect financier, la co-fondatrice annonce très fièrement : "Personne n'est au chômage partiel". Elle poursuit en expliquant que grâce à leur choix de départ avec le Made in France ils peuvent continuer de vendre sans grande difficulté :
"On a fait le choix du Made in France depuis le début, notre labo et la logistique sont en France, ils peuvent respecter les mesures d'hygiènes"
Concernant le marketing et la communication, la partie dont Angélique s'occupe. Elle et son équipe ont fait le choix de continuer leur accompagnement, avec des lives quotidiens sur Instagram et des conseils de nutritionnistes. Pousser leur complément alimentaire pour profiter de la situation ne fait pas partie de leurs valeurs :
"C'est un peu touchy de dire aux gens "vous êtes pas forcément en bonne santé aller prendre des compléments alimentaires", donc on a décidé de donner plein de conseils.
La marque Epycure
"Ce qui est top c'est qu'on est 3 entrepreneurs. On a déjà vraiment mis les mains dans le cambouis."
Epycure c'est donc trois entrepreneurs avec une tonne d'idées, beaucoup de motivation et de bienveillance envers leur communauté. Dès le début leur idée était de monter quelque chose de bien. Dans un secteur sensible, proche de celui de la santé, les 3 mousquetaires ont vu une très grande opportunité :
"Faut qu'on change tout on va faire des trucs ouf partout. On va personnaliser les packs, on va faire que des formats rechargeables. On va faire du verre parce qu'on veut pas faire du plastique, on va faire une marque qui est hyper cool. On va faire plein de pédagogie..."
Et justement, les compléments alimentaires sont rapidement associés au monde de la santé. La team Epycure ne prend pas de risques à ce niveau-là, ils renvoient leur client vers des professionnels lors de questions qui dépassent leurs compétences : "On ne fait pas de la santé, les compléments alimentaires c'est dans le monde de la food".
Leur bienveillance se retrouve dans la composition de leurs capsules :
"On travaille que sur des vitamines, des plantes et minéraux qui sont prouvés scientifiquement"
"Si on ne trouve pas beaucoup de preuve scientifique on y va pas".
Une marque 100% digitale, pour l'instant...
"Internet et nos réseaux sociaux font tout. On existe grâce à ça, nos clients nous rencontrent grâce à ça"
Epycure fait parti de ces DNVB qui ont vu le jour grâce à internet et qui grandissent grâce à leur communauté sur les réseaux sociaux. Pour autant, l'idée d'un physique n'est pas à exclure...
"J'adore les lieux physiques, on aimerait beaucoup à terme s'y développer"
"Peut-être par des pop-up en premier lieu, avec toutes ces questions d'accompagnement, avoir des nutritionnistes naturopathes sur place, qui t'écoutent qui te conseillent"
Affaire à suivre donc... ;)